Galerie Marie de Holmsky
Révélation(s) 2020
PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION
L’association « L’EncreDélivre » , en partenariat avec la Galerie Marie de Holmsky, présente du 6 au 17 octobre 2020, l’exposition "RÉVÉLATION(S)"
Cette exposition dévoile la réflexion artistique et les productions de dix jeunes artistes, tous anciens élèves du lycée Maximilien-Vox (Paris 6ème).
Énergie créatrice, grande sensibilité et poésie se dégagent des oeuvres exposées.
Chacun questionne un thème qui lui est cher, explorant un univers singulier, s’appropriant divers médiums, pour créer une atmosphère particulière qui nous « révèle » sa sensibilité.
La lumière, l’humain, le son et la matière, le mouvement dialoguent dans leur mise en scène, tissant des liens entre eux.
La démarche créative de ces jeunes artistes soulève des questions universelles et intemporelles, nous invitant à nous interroger sur le regard porté au monde que nous partageons avec eux.
LES ARTISTES
Les collages de Denis Boudart interrogent notre culture visuelle. Son travail tente de mettre en question nos relations diverses avec le monde de l’art, de la nature et de l’identité, en transformant puis recontextualisant les images qu’il aura glanées. Un questionnement central puisque tout n’est que réappropriation et détournement de ce qui existait déjà en étant la propriété d’un autre, sous une forme différente et avec un message initial. Le résultat oscille entre la sensibilité d’un travail épuré bien que sophistiqué, décalé et absurde.
Gil Fial transforme la toile blanche en organisme vivant, la lumière lui donne toute sa complexité. Une fois créées, ses œuvres évoluent librement en fonction de leur environnement. Sa proposition se veut éloignée de l’art théorique, l’artiste s’identifie à travers des œuvres sombres et profondes. La toile ouvre une dimension au-delà du réel qui n’a de limites matérielles que les bords du châssis.
Les projections de peintures de Boris Hierso reflètent sa vision du monde à travers le mouvement. L’intention de geste, son intensité et la quantité de matière en projection sont la traduction artistique abstraite d’un concept choisi lors de l’élaboration théorique de l’œuvre.
Alyssa Jos jeune artiste qui a aussi suivi une formation d’art appliqué à l’école des arts décoratifs. Elle explore plusieurs supports et techniques. Sa production picturale montre un réel intérêt pour la couleur et s’oriente vers un expressionnisme coloré avec des contrastes entre les couleurs froides et les couleurs chaudes tel “le portrait caché”. Même derrière un nuage de brume matinale, les couleurs persistent.
Nathanaël Le Bret est autodidacte dans la pratique de l’argile et de la céramique. Son travail est tout d’abord un acte brut autant que spontané car il ne repose pas sur un modèle ou croquis préalables. Il s’agit avant tout d’une confrontation avec la matière. Il qualifie sa démarche d’anthropologique et assume que l’œuvre est le résultat de sa culture, de ses réflexions, de sa place dans la société, de son genre mais aussi de son rapport à certaines institutions et à l’Histoire de l’art.Il revendique le fait qu’une œuvre soit le témoin de ce dont il est fait, de la trame culturelle et sociétale qui est la sienne. Ce n’est pas une démarche métaphysique ni abstraite, mais une tentative de restitution des tensions qui sont les siennes.
Thomas Leclere est artiste plasticien et compositeur. Ses projets artistiques sont centrés autour de la musique. Il mène une recherche quotidienne à propos du son et des arts visuels. Ses oeuvres naissent de la visualisation de compositions musicales. Il s’attache à rendre visible les vibrations qui nous entourent. Il explore les relations entre photographie et musique et imagine comment elles peuvent se répondre.
Maëva Maison se plait à accumuler de la matière et des gestes pour former une œuvre figurative empreinte d’abstraction. Elle nourrit un intérêt particulier à la représentation de l’humain dans son espace, dans ses mouvements, ses moments d’attente, de paresse. Elle s’intéresse également à la nature foisonnante et mystérieuse.
Denise Merlette présente un travail graphique d’une grande délicatesse. Elle intègre dans ses dessins la lumière, l’ambiance de la ville de Tokyo. Elle essaie de retranscrire un ressenti, un simple instant de promenade ou encore une ombre.
Jérémy Patillon photographe amateur, nous présente des photographies issues de son environnement ou prises lors d’un voyage en Afrique à la découverte du Kilimandjaro.
Marc Ramos, photographe, présente des photographies extraites de la série Nightcall réalisée en 2013 lors d’un premier voyage au Japon à Osaka. Loin de l’effervescence du jour, cette série s’attarde sur la nuit d’Osaka. Elle raconte ses lumières, sa quiétude, ses murmures. Intrigante, elle semble se reposer des mouvements permanents, catalyser une énergie électrique et colorée.
Cet appel de la nuit, immuable et lourd, invite au silence pour mieux s’en réveiller.